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Mardi 27 octobre

Une dernière vue d’ensemble de Bagan sur la pagode Tu Wyant Tayng. Cette pagode est très fréquentée par les birmans. Après nous attaquerons une longue route, nous traverserons des plaines, des rizières, des villages et des petites villes.

Arrêt déjeuner à Meijk    : poulet paprika, purée d’aubergines et comme d’habitude des nouilles frites, c’est bon, mais c’est gras. Ensuite, on attaquera la montagne jusqu’à atteindre les 1500m d’altitude un peu après Kalaw.

Comme au Vietnam, la physionomie des villes changent dès qu’on prend de l’altitude et on retrouve les grands bâtiments à allure communistes. La température a bien chuté et il s’est mis à pleuvoir.

Ici, on cultive beaucoup de légumes (chou fleur, gingembre, tomates, haricots verts, peut être même du brocoli (le légume universel) et on récolte des fruits. On prendra un raccourci, petite route sillonnant sur un immense plateau. Puis on prendra une route encore plus étroite pour se diriger vers le nouveau pont au sud de lac Inle. On l’atteindra assez tard à environ 17h15.

Le tronçon de route qui mène à Sankar, notre destination, a été refait. Win accepte de nous y conduire. La route est achevée au début, mais rapidement on tombe dans les travaux et nos derniers km sont très chaotiques. Trouver le lodge dans le noir ne fût pas simple. On arrivera à 18h30.

C'est trop facile, maintenant on connait les vainqueurs !!

Win et son cousin nous déposent et repartent de suite pour Yangon où on les rejoindra dans 3 jours. Le lodge est magnifique, tout en bois, le restaurant (où nous sommes les seuls clients) est en terrasse avec vue sur le lac et est éclairé à la bougie. Dans le reste du lodge, nous avons l’électricité et même le wifi.

 

Le diner est excellent : Valérie a choisi un poulet curry lait de coco et citronnelle et moi un wok de poulet aux petits légumes (du jardin), le tout arrosé d’une Myanmar Beer. C’est la pleine lune et la grande fête du lac, un prêtre récitera des litanies toute la nuit dans un haut parleur.

Nous logeons au Little Sankar Lodge, c’est magnifique et très calme, le village également. Le lodge est un lodge communautaire, il appartient au village.

 

Un moine nous a expliqué qu’ici, il y a 3 ethnies, près du fleuve les Intha, qui habitent dans des maisons sur pilotis, ils sont concentrés autour du lac, puis les Shan, ethnie majoritaire de la région, puisqu’elle porte leur nom,  ce sont des éleveurs  et l’entretien des rues et des maisons laissent à désirer, enfin,  à la périphérie du village, les Paos, avec leurs turbans oranges, leurs maisons sont entourées de jardin très bien entretenus et leur maison sont très propres.

Sankar se trouve au sud du lac Inle, loin des grands lodges à touristes. En Birmanie, les touristes sont en majorité asiatiques (thaïs, chinois, coréens, japonais,…), les européens fréquentant le plus le coin sont les français suivis des allemands.

Fin octobre, nous ne sommes qu’au début de la saison touristique, les hôtels n’ont pas encore fait le plein et ce sera agréable sur les différents sites.

Vue depuis la chambre de l'hôtel

Mercredi 28 octobre

debout 5h, petit déjeuner 5h30 et départ 6h en pirogue, nous voulons assister à la grande procession du lac en l’honneur de la pagode Rhaung Daw Do.

La rivière s'écoule lentement en serpentant dans la campagne depuis le lac Inlay jusqu'à Sankar.

Les paysages sont splendides, zen ... et vide de touristes

La procession s’étend sur plusieurs km . Chaque immense pirogue compte un cinquantaine d’hommes qui rament debout.

Les pirogues sont attachées les unes aux autres en formant un énorme train qui tire la grande pirogue transportant les reliques.

Nous remonterons la procession, c’est incroyable le monde sur les rives. Puis nous nous arrêterons à la pagode où nous verrons des femmes-girafes (très particulier avec un sentiment de malaise).

En empruntant un canal latéral, nous irons jusqu’à Inthein et ses « zédis » (stupas) par centaines.

Un escalier couvert encadrés de vendeurs de souvenirs nous amène en haut de la colline.

Les stupas sont ou en ruine ou rénovés  dans un goût kitch qui leur enlève toute leur valeur. Les touristes sont nombreux (beaucoup de français).

Nous quitterons ce lieu un peu déçu. Comme il est midi, nous nous arrêterons dans un petit restaurent au détour d’un méandre. Très bon repas.

Puis c’est le retour avec un arrêt à Tar Kaung, aussi appelé ancien Sankar. Des centaines de zédis pour nous tout seul. Comme à Inthein, certaines restaurations ont été pratiquées, mais le kitch est moins visible.

 

Nous avons préféré ce site à Inthein. On y rencontrera un groupe de femmes qui ont tenu à faire des photos avec Valérie, signe que les touristes sont encore rares

OLD SANKAR

Arrivée vers 16h au lodge. Un petit tour dans le village, une rencontre avec un moine bouddhiste avec qui nous avons longuement parlé et à qui nous avons donné des fournitures scolaires, une petite bière sur la terrasse du lodge avec vue sur le lac et la campagne : une belle journée qui s’achève.

 

Ce soir au menu ce sera : wok de poulet pour Valérie et « sour chicken » pour JF le tout accompagné d’un petit vin blanc local (tout à fait correct et rappelant un peu le Jura). Ce soir, coupure de courant vers 21h, le haut parleur ne fonctionnera pas (promis, c’est pas nous qui avons coupé les fils).

Bien que ce lodge soit loin des points très touristiques du lac Inle, il est dans un endroit magnifique, la nourriture est excellente et le village accueillant.

Mais il est vrai que les 3h de pirogue pour s’y rendre quand on arrive à l’aéroport de Heko (il faut déjà une bonne heure pour aller de l’aéroport à Niaungshwe). Ensuite, la gestion de ce lodge communautaire nous a surpris.

Commercialement il y a encore du travail : ils sont difficiles à joindre par mail, parlent très peu (à la réception) ou pas du tout (les conducteurs de pirogues) l’anglais, ils n’anticipent pas les besoins des touristes (locations de pirogues, visites, …) et ne gèrent pas l’acheminent au lodge (par ailleurs très difficile à atteindre par la route). Les 2 jeunes qui nous ont promenés avaient plus l’allure de « glandeurs » opportunistes que de personnes actives dans le développement touristiques de leur région. Par exemple, nous n’avions pas demandé le prix de la location de la pirogue à la journée, faisant confiance aux références dans nos guides très récents.

Lorsque la gérante nous a annoncé le prix à notre retour, nous sommes restés abasourdis, il correspondait à presque un mois de salaire local, pour des jeunes qui n’avaient même pas été fichus de comprendre qu’à un moment nous souhaitions déjeuner. Nous avons versé la somme que nous estimions juste (plus élevée que celle indiquée dans les guides) et la gérante leur a versé le complément de la somme demandée.

Jeudi 29 octobre

Ce matin c’est cool : petit déjeuner, puis attente de la pirogue qui doit nous amener à Nyaungshwe, départ à 9h pour 3 heures de bateau.

Ce sont les mêmes « kékés » que la veille qui nous véhiculent. Ils ne perlent toujours pas anglais, « tirent la tronche » et prennent beaucoup trop cher pour le voyage, mais on n’a pas le choix.

Après avoir suivi paisiblement les méandres de la rivière en commençant par traverser des champs de joncs et de nénuphars, nous arrivons sur le lac où nous découvrons les jardins flottants, les pêcheurs avec leurs énormes nasses tressées. Ces hommes ont une technique de pêche très particulière unique au monde.

 

 

Nous découvrons aussi des dizaines de pirogues bondées de touristes et estampillées au sigle des hôtels ou des agences de voyage et qui foncent en direction d’Inthein. Nous apercevons également les énormes « resort » et cela nous conforte dans notre choix pour le « little lodge » de Sankar au calme et loin des touristes de masse.

Notre arrivée à Nyaugshwe accentue encore le contraste. Nous arrivons dans un repère de routards, tout est fait pour le tourisme dans cette petite ville.

 

Nous nous rendons à pied à notre hôtel gentiment réservé par Win (l’hôtel appartient à un de ses amis). Le Aungmingalar est un peu à l’écart de la route principale, nous avons une grande chambre et une petite terrasse avec 2 fauteuils donnant sur le jardin de l’hôtel. 

Nous allons déjeuner au One Owl, restaurant « organic » tenu par un français. C’est le point de rencontre des routards « branchés ». Brochettes de poulet pour JF, brochettes de légumes du jardin pour Valérie.

 

Après une petite sieste et une bonne averse, nous partons visiter la ville. Rien de spécial, nous faisons uns petite pause au One Owl pour déguster un bon cocktail de jus de fruits.

 

Ce soir, nous dinerons dans un restaurant chinois, le Live Dim Sun, repas correct.

Ce soir, nous dinerons dans un restaurant chinois, le Live Dim Sun, repas correct.

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