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La route en Zambie est une artère de vie où tout se vend, marchés de fruits et légumes, charbon, souris en broche, ....

On se relaie régulièrement. On pousse jusqu’à Fringilla Farm. Ce soir : douche très appréciée dans un motel et repas carnivore avec la viande de la ferme. Fringilla Farm est un énorme complexe avec de grands parcs à bestiaux et un  motel-restaurant et jardin d’agrément. On se croirait presque aux Etats Unis.

Dimanche 14 août

Au lever du soleil, on prend un bon petit déjeuner et on part voir la cascade qu’on entend toute proche. Mayrig a un problème à une cheville et décide de rester au camp, elle en profitera pour faire du rangement dans sa « cuisine ».

Cela tombe bien, on voit apparaître un autochtone qui vient nous demandé le dû pour la nuit passée. 15$ par personne + 15$ pour chaque voiture, on trouve que ça fait beaucoup surtout qu’on n’a pas eu droit à l’eau. L’homme restera planté non loin de Mayrig jusqu’à notre retour de promenade.

 

La cascade est impressionnante, on y accède par le côté, on descend, descend, descend,… et après il a fallu remonter. On paie et on part. On aura de nouveau une journée entière de route avec un arrêt pour le déjeuner.

Lundi 15 août

Après une bonne nuit de sommeil, un petit déjeuner rapide dans la chambre, on démarre de bonne heure, on a encore de la route afin d’atteindre le parc de Kafue. Avant de partir, on achète des saucisses maison. On roulera de nouveau toute la matinée.

On arrive au Kafwala Rapids Camp en début d’après midi. On apprend que Bushlore nous a réservé des chalets et non pas le camping, agréable surprise. Chaque chalet se trouve en bordure de rivière (pas trop prêt tout de même à cause des crocodiles). C’est spacieux et prévu pour 4 personnes (1 grand lit et 2 petits). On a la possibilité de faire préparer notre repas : on donne des pommes de terre, du chou et les saucisses ainsi que le reste de la farine et de la levure : on va avoir du pain frais !!! On nous propose également un tour en bateau sur le fleuve avec sunset, super !!

Nous voilà partis sur un bateau, le pilote est très sympa et répond à nos nombreuses questions. On verra de nombreux oiseaux, un varan, des hippos et un superbe coucher de soleil. De retour au lodge, on s’installe pour l’apéro autour d’un grand brasero, puis on nous sert un ragoût concocté avec les denrées que nous avions données, chapeau pour le cuisinier. On nous apporte également 2 énormes pains. On se couche de bonne heure car demain départ à 4h pour les Busanga Plains.

Mardi 16 août

Puis, on prend le chemin du retour et on peut voir de jour là où nous sommes passés de nuit. De retour au lodge, une bonne douche, on batifole un peu au bord de la rivière (au niveau des rapides, il n’y a pas de crocodiles), on discute avec l’un des gardes.

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Puis, on va faire un petit tour dans le parc en voiture, il faut faire attention car d’après le gardien, les éléphants n’aiment pas les humains, ils ont été trop chassé et l’ont gardé en mémoire. Puis de nouveau, on se retrouve pour l’apéro autour du braséro puis un bon repas concocté par un super cuisinier. Ce soir, inutile de nous bercer !!!

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Gentiment, on nous indique que des lions ont été aperçus non loin de là. Nous décidons d’y aller. La piste longe à droite un bosquet d’arbres et de broussailles et à gauche une étendue d’eau où s’ébattent des hippos. Enfin, les lions qui avancent nonchalamment. On voit d’abord un jeune lion et une lionne, puis au détour du bosquet, 2 lionnes couchées  dans l’herbe et enfin, une autre lionne  couchée dans les broussailles. Magnifique spectacle. On s’arrête, on observe, on manœuvre pour changer d’angle de vue. Tout ce petit monde finit par se lever et partir dans les fourrés.

KAFUE & RETOUR

Ce matin le réveil est plus que matinal, on part à 4h30, on a 4h de route pour atteindre les Bussanga Plains. La piste est étroite est encaissée, il faut rouler doucement (max 40km/h), à tout moment des animaux peuvent traverser.

Nous croiserons une genette, un magnifique léopard, et nous surprendrons des éléphants (petite frayeur assurée).

Le jour se lève, après 3h30 de route, nous avons parcouru 110km. La plaine est immense et entrecoupée de marécages. Nous suivons une piste jusqu’à un superbe lodge et on y demande des renseignements sur la localisation des animaux.

On reprend notre piste à la limite du marécage et là, un hippo sort de l’eau en courant et fait mine de venir vers nous : petite angoisse vue la taille de la bestiole !!! On continue notre visite en alternant phase sèche et phase humide. Nous verrons de nombreux herbivores et oiseaux.

A midi, petite halte dans un camp servant de colonie de vacances et où se trouvent des baobabs remarquables. Le gardien peu loquace nous donnera quelques renseignements et nous autorisera à déjeuner à table et à l’ombre.

Mercredi 17 août

On repart et on arrive à la réception du lodge. On est accueilli un peu froidement : ils attendent du beau monde pour le soir et nous ne devons pas nous montrer (nous occupons de places de camping et non pas les chalets du lodge).

La jeune femme de l’accueil refusera donc qu’on vienne au bar au coucher du soleil pour siroter notre bière : si on veut un apéro, il faut acheter les munitions en avance au bar. C’est ce que nous ferons et nous achèterons également de la viande. La seule chose qu’elle nous autorise est de  déjeuner sur une des tables installées sur un ponton surplombant la rivière Kafue.

Ce matin on prend le temps de déjeuner correctement assis à une table normale. On ne restera pas 3 nuits comme prévu, on prend la direction de Kaing U Camp au sud du parc de Kafue. On enchaine la piste et la route parfois goudronnée, parfois en terre avec des nids d’autruche. 

La particularité de ce trajet est qu’on est accompagné par un nuage de mouches tsé-tsé (aussi voraces que les taons de chez nous). Elles volent à la même vitesse que la voiture et se reposent de temps en temps sur le capot.

 

On a une pensée pour Mayrig et Yves qui, n’ayant pas de climatisation dans leur voiture, roulent fenêtres grandes ouvertes. Pas question de s’arrêter même pour satisfaire un besoin naturel.  Soudain, au détour d’un virage on voit une pancarte : « tsetse control point ». On s’arrête 5 min comme c’est demandé et les mouches s’en vont.

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Après le déjeuner, on s’installera dans le camping et on ira faire une ballade à pied dans les rochers au bord de la rivière. Rituel du soir : douche, préparation du feu pour le repas, apéro,… Ce soir, c’est particulier : demain c’est la fin de l’équipée sauvage : Mayrig et Yves vont prendre un autre chemin pour poursuivre leur pérégrination et nous, nous allons prendre le chemin du retour. On s’endort au son des tam-tam d’accueil des américains qui viennent de débarquer.

Jeudi 18 août

Le paysage change totalement, nous longeons le fleuve du haut d’une large digue (très défoncée). En contrebas, ce ne sont que de vastes cultures maraichères. Puis nous arrivons dans un village et, miracle, la piste est devenue une superbe route, ça fait du bien. Nous arriverons à la nuit tombée à Livingstone. On retourne au même lodge qu’au 1er jour (nostalgie), mais on opte pour le camping. Ce soir on mange au restaurant du lodge et JF commande des chenilles grillées pour le lendemain.

Ce matin c’est la dernière fois qu’on replie les tentes. Mayrig et Yves y apportent une attention particulière car leur tente va rester pliée au moins une année.

On reprend la piste complètement défoncée pour sortir du lodge. Ce matin il y a nettement moins de mouches. Après une vingtaine de km, on a rejoint la piste principale. On s’arrête, c’est là que nos chemins se séparent, nous descendons vers Livingstone et eux s’en vont vers Monge.

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On décide de prendre la route qui a une option « passage de bac ». La seule fois où nous avons voulu essayer, cela c’est terminé par 100km de détour.

On arrive au bac, il est de notre côté, Ouf ! Une dizaine de personnes attendent. On pense que le bac ne traverse que quand se présente un véhicule car c’est payant pour les véhicules et les animaux, mais pas pour les piétons.. le bac penche un peu : il lui manque un moteur et une des passerelles d’accès traine dans l’eau, le bac devra faire ½ tour pour avancer.

On se retrouve un peu à l’étroit avec une vache, un vélo et tout le monde. La traversée est brève et la sortie délicate (heureusement que JF conduit bien).

Vendredi 19 août

Ce matin , on prend le petit déjeuner au restaurant du lodge, correct comme au 1er jour. On a réservé un taxi pour aller en ville. On achètera des souvenirs et on postera nos cartes, l’employée de la poste se trompera dans le nombre de timbres pour les lettres et on se retrouvera avec l’adresse entourée de timbres colorées (les lettres mettront 5 mois pour arriver à destination).

 

En début d’après midi, on est de retour au lodge, les garçons réservent un hélicoptère pour survoler les chutes Victoria, Valérie prend option farniente et piscine. Dernière soirée en Afrique, dernière bière, dernières chenilles grillées (on n’a pas trop aimé), un petit verre d’Amarula pour la nostalgie. Demain c’est le grand départ.

Samedi 20 août

On a donné rendez-vous au représentant de Bushlore à 10h à l’aéroport. Il fait le tour de la voiture, on lui fait part de 2, 3 bricoles. C’est difficile de lâcher notre voiture.

Puis on va à l’enregistrement et là on apprend que notre avion Johannesbourg-Francfort aura 12h de retard : au lieu de partir le soir à 19h15, on partira le lendemain matin à 7h15.

Arrivés à Johannesbourg, on est pris en charge et conduit dans un hôtel, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Hôtel correct, repas correct. Petite nuit.

Dimanche 21 août

lever à 5h pour le petit déjeuner puis bus pour l’aéroport. On embarquera comme prévu et on passera toute la journée assis dans un avion, que c’est long …..

Note du photographe: Busangas Plains ressemble à s'y méprendre au paradis ... j'ai adoré !!!

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