Puerto Natales & Punta arenas
On alterne gravel road et goudron. On franchit des collines, la route monte, puis descend et ça recommence. Nous sommes sur la route du sud. On atteint une grande plaine littorale en bordure du détroit de Magellan. Le GPS annonce une altitude de +/- 5m. Puerto Natale est un tout petit port. Avec ses maisons colorées et en bois, on se croirait en Islande.
L’hotel est minuscule, tout en bois. L’accueil est charmant et les chambres récentes et bien aménagées. Nous sommes au rez-de-chaussée avec vue sur des containers et non pas sur le port. Dommage !
On recherche un restaurant car au déjeuner nous nous sommes contentés de quelques graines. On choisit le Santolla, réputé pour ses fruits de mer.
​On passe avant au supermarché faire quelques emplettes (crackers, coca,eau).
Le Santolla est un restaurant construit par empilage de containers, les tables et les bancs, recouverts de peaux de mouton sont en bois. Il y a aussi un gros poêle dans un coin. Les 2 Valérie prendront du crabe royal, spécialité du coin, Guy prendra une sorte de soupe de poisson et JF des pâtes aux fruits de mer. Nous sommes un peu déçus : le crabe, c’est du crabe, avec quelques ramequins de mayonnaises différentes et sans autre accompagnement et il est beaucoup trop cuit, ça a un goût de flotte. La soupe de Guy n’a pas non plus beaucoup de goût. Seul le plat de JF semble appétissant. On apprécie quand même après notre déjeuner frugal.
Retour à l’hôtel où il fait encore très chaud dans la chambre, même si on a déjà baissé les radiateurs.
Mardi 18 avril
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On s’est réveillé à 2h45 et on en a profité pour souhaiter l’anniversaire de Léonie en lui envoyant un SMS. Elle va bientôt partir au travail, il est 7h 45 chez nous. Elle nous répond, on se rendort. Vrai réveil à 6h45 pour aller déjeuner avec Val et Guy qui vont poursuivre leur voyage de leur côté. Petit déjeuner correct avec cup cake, pâte de coin et tout ce qui est habituel. On partira vers 9h faire un petit tour en ville sous un vrai crachin breton. On change de l’argent dans une agence de voyage, les ATM sont en espagnol, on n’y arrive pas. On fera aussi 2 magasins de souvenirs mais sans enthousiasme, peut-être le temps qui n’y est pas. On revient à l’hôtel, on charge les bagages, on fait le plein, direction Punta Arenas, dernier port du Sud. Après il n'y a plus que l'île de Terre de Feu.
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On a environ 250 km. Les paysages défilent, ça monte, ça descend. On croise quelques troupeaux de moutons et de vaches, quelques lamas aussi bien fournis en laine, ici c’est l’automne. On longe quelques grandes fermes, les adresses sont notées au nombre de km de la plus proche ville, on sent l’isolement. On arrivera vers 14h à Punta Arenas par le port industriel.
Arrivée à l’hôtel « Ilaia », nous sommes les derniers occupants avant la fermeture hivernale. On sera « surclassés » dans une grande chambre. L’hôtel propose aussi des cours de yoga, ça se voit aux livres proposés dans le petit salon de repos près d’un grand poêle à bois. On se repose un peu puis on part faire un tour en ville.
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Il fait gris, il vient de pleuvoir. Autant Puerto Natales était un petit port « sympa », autant Punta Arenas est une grande ville avec ses grands magasins comme chez nous. La plus proche ville chilienne se trouve à 400km. On trouve quand même un magasin de souvenirs avec des productions artisanales et tout à côté un restaurant qui nous a l’air très sympathique.
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On retourne à l’hôtel, on doit rendre la voiture. Remise des clés et check out sans encombre. On a apprécié le loueur chilien (Adel Rent a Car). Nous voilà repartis vers le restaurant « la Marmita », très coloré de l’extérieur et décor très chargé à l’intérieur. JF prendra du merlu sur spaghetti et Valérie du saumon avec quinoa et fruits de mer. On se régale. Retour à l’hôtel, vent toute la nuit.