Mardi 24 avril
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Ce matin on est au petit dèj à 7h, on a prévu de partir tôt pour aller visiter la Cité Interdite. On se régale du buffet.
Ce matin il fait beau, le ciel est bleu. Nous voilà parti en métro, on a juste oublié qu’on était à l’heure de pointe : une vague continue de personnes glisse dans les allées du métro et les rames sont bondées.
Malgré tout, pas de bousculades, tout le monde se déplace à la même vitesse. A la sortie du métro, on suit la foule.
Pour accéder à l’ensemble « place Tiananmen et Cité Interdite » on doit passer un check point. Les étrangers montrent ou pas leur passeport (selon le militaire qui se trouve en place), les chinois doivent montrer une pièce d’identité, puis détection aux rayons des sacs et passage de portiques pour les humains.
Nous voilà sur la place, c’est immense, à la fois vide (l’avenue comporte 5 fois 2 voies et il y a peu de circulation) et plein par la foule qui s’engouffre dans un passage souterrain pour traverser la place. On suit le mouvement entre les bobs jaunes, les casquettes bleues et les petits drapeaux. L’effet masse en quelque sorte, nous sommes en Chine et les chinois aiment bien rester « groupire ».
On passe l’immense 1ère porte qui donne accès à la cité, puis la 2ème porte, on est dans la vague qui s’écoule doucement. On se retrouve sur une place, mais où peut-on acheter des billets ? On s’adresse à un garde, puis un 2ème, aucun ne parle anglais. Enfin on trouve un guichet sur la droite, on s’attendait à trouver une file d’attente de plusieurs mètres, vu le nombre de visiteurs.
Mais non, juste 3 guichets et 2 à 3 personnes en attente. Les groupes doivent avoir acheté leur billet au préalable. En réalité, on ne nous donne pas de billets, mais notre passeport est enregistré et nous servira de billet. Le prix est correct : 80 yuans ce qui fait à peut près 10 €.
Nous voilà dans la 1ère grande cours de la Cité. Comme à notre arrivée à la sortie du métro, on a une impression d’immensité mais la place est noire de monde et un flot continu se déverse par la porte. Le flot visite la Cité du sud au nord
On se dirige vers le check point d’entrée et là, pareil, pas d’attente malgré la foule, tout s’écoule doucement sans à-coup. Par contre, on doit rester dans le flux.
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Dès qu’on s’écarte du flot, on peut admirer les bâtiments et les cours sans presque personne, ce qui est très agréable. Aujourd’hui, il fait très chaud et surtout très sec, on recherche l’ombre. On retrouve le reste de la troupe vers 11h dans le jardin impérial. Encore un dernier petit tour avant de quitter la Cité. On suit le flot jusqu’à la sortie.
De très nombreux bus attendent les touristes, il y a très peu d’européens, les touristes sont en très grande majorité chinois. On se dirige vers la station de métro la plus proche. On s’arrête déjeuner dans un café le 1923. Rien de typique, on commandera des pizzas sorties tout droit du congélateur, du riz avec de la viande (plat correct), des salades de fruits frais arrosés de yaourt (les tomates sont des fruits et font donc partie du dessert), le tout arrosé par un thé au jasmin pas dégueu.
Au revoir la cité interdite ...
Puis nous retournerons dans la chaleur du début d’après midi, en route pour l’hôtel où nous attend un guide francophone. Le thème de l’après-midi : les hutongs. On commencera par une promenade en pousse-pousse. Tous les pousse-pousses démarrent en même temps et se suivent à la queue-leu-leu dans les ruelles étroites. En allant le plus vite possible. On les avait croisés hier sans savoir qu’aujourd’hui c’est nous qui serions dans les pousse-pousses.
Vers 17h, on se sépare, 4 feront du shopping et retourneront à l’hôtel en taxi et 2 monteront en métro, après avoir retraversé le quartier à pied, jusqu’au temple des Lamas et temple de Confucius. Retour à l’hôtel après avoir marché plus de 20 km.
Retour au point de départ.
Puis notre guide nous propose une visite des hutongs. Il est déçu car nous avons déjà tout visité hier. Nous ne savions pas qu’il allait nous amener dans ce même quartier.
Tous les anciens quartiers de Pékin démolis puis reconstruits en neuf imitant l’ancien s’appellent hutong. Notre guide nous expliquera que ce mot signifie « puits » en mongol et date du temps où l’eau était puisée dans des puits se trouvant dans les rues de ces quartiers.
On pose tout de même quelques questions à notre guide en particulier sur la vie dans ces quartiers « rénovés ».
Voiture de pompier Chinois
Ce soir, on a demandé à la réception de l’hôtel (tenue par des jeunes gens très aimables et prêts à tout pour nous faire plaisir) de nous réserver un restaurant sur l’avenue Dongzhimen Nei Dajie, le Huajia Yiyauan. C'est un quartier qui semble "à la mode", il y a beaucoup de monde et des restaurant. L'ambiance est festive.
Après ¼ d’heure d'attente devant le restaurant (qui semble être complet), nous sommes pris en charge par une serveuse qui nous conduit dans un dédale d’allée à l’intérieur d’un bâtiment. C’est comme si on traversait un marché couvert sauf que de part et d’autre ce sont des cuisines (grillades, canards laqués, brochettes de scorpions, de cigales, pupes de cigales posées sur du sable et gesticulant, grosses crevettes, homards, etc. On arrive dans une cours entourée plusieurs petites salles très intimistes avec une table et au max 4 personnes et une grande salle.
A la table à côté se trouvent 4 hommes d’affaire entourés de très nombreuses bouteilles de bière vides, Les plats qui sont disposés devant eux sont pantagruéliques.
La serveuse arrive pour la commande, elle est d’origine congolaise et parle très bien français.
Elle nous aidera à faire notre choix : en apéro : chou pimenté et rolls farcis à la viande, puis canard laqué pour les uns, crevettes pimentées pour les autres, porcs aux haricots à l’ail, épinards, etc, encore une table très bien garnie. Le canard laqué est présenté découpé en lanière avec des petites assiettes contenant de la pâte de mangue et de haricots rouge en bâtonnets , du concombre également en bâtonnets et des petites galettes ainsi que 2 coupelles de sauce sucrées. Une fois de plus on se régale. On trinque avec les hommes d’à côté qui sont venus nous voir avec leur verre. Ils ne tiennent plus vraiment debout.
En sortant, on tombe sur un marchand de glace qui fait des esquimaux en forme de rose et de lapins. Il reste une petite place pour le dessert.
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Enfin on peut prendre le métro. Retour à l’hôtel sans encombre, une douche et au lit. Il faut faire refroidir les pieds.