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Jeudi 11 août 

Programme du jour ...

Ce matin lever à 5h30 (avant le soleil), on se prépare un petit café accompagné des quelques biscuits. Nico et Thierry nous racontent leur nuit agitée avec des éléphants qui ont arraché les feuilles des arbres juste au-dessus de leur tente.

 

Valérie est en train de manœuvrer  la voiture quand un éléphant surgi de la forêt et s’arrête juste devant le capot. Il la regarde, moment de suspense, puis l’éléphant repart tranquillement, OUF !!!

MUNTINONDO & BANGWELU

Aujourd’hui on a beaucoup de route, il faut qu’on traverse tout le parc de South Luangwa. La route au départ est très agréable, on traverse une forêt de grands arbres (ça ressemble un peu à chez nous), c’est signe qu’il n’y a pas d’éléphants dans le coin.

 

Puis tout à coup, ça se corse et la route se met à monter. C’est le baptême du feu pour Nico. En avant pour 8km de 4x4 avec rochers, dévers, ornières,… Puis la piste redevient agréable. 12km de route goudronnée puis 24km de piste plus ou moins défoncée.

Ca se corse que dit la narratrice ... c'est un doux euphémisme ... on est face à un mur à gravir 2ème boite courte, tu te cramponnes au volant et tu laisses la voiture passer où elle peut !

Tout ça entouré par des centaines de mouches tsé tsé qui ne rêvent que d'une chose "t'arracher la peau" ! ... tu croises tous les doigts qui te restent pour ne pas avoir un plat et être obligé de sortir ... bienvenue sur la M5 !

Remarque l'avantage c'est que tu es tout seul 

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Les petits points noirs que vous voyez dans la vidéo sont des mouches tsé tsé qui profitent du "transport en commun"

Enfin on arrive au Mutinondo Wilderness Camp.

Après la douche puis on va voir le coucher de soleil assis sur un promontoire et en sirotant une bonne bière.

Puis, on se retrouve tous les 6 dans une petite salle à manger pour un diner aux chandelles, il fait un peu frais, on a ressorti les pantalons et les pulls.

Un bol de soupe bien chaud et très poivré pour commencer le repas, puis un boeuf stew  avec riz et légumes vapeur et enfin un biscuit accompagné d’une sorte de crème pâtissière chaude, voici le repas concocté par le lodge.

Après le thé du soir, chacun regagne son « chalet ». Il fait froid et on se réfugie sous une couette bien chaude (quelle drôle d'idée que d'avoir enlever un mur à la chambre).

On décide d’aller faire un tour vers les cascades.

 

Nico se rend compte alors que son appareil photo a disparu, confiants, nous n’avions pas fermé les voitures à clé. Il faut dire qu’on est au milieu de nulle part, sauf qu’en même temps que nous, d’autres européens sont venus à la réception pour avoir leur place au camping. Nico fonce au camping et revient triomphant : un papi qui a soit disant perdu la tête a confondu son appareil avec celui de Nico et l’a pris dans la voiture.

 

Pou ce remettre de ces émotions rien ne vaut un petit tour aux cascades où Nico et Thierry se baigneront et feront un tour avec les canoës mis à notre disposition.

Ce lodge est tenu par des scientifiques passionnés par les oiseaux. Le paysage est très différent de ce qu’on a eu jusqu’à présent, nous sommes entourés d’énormes boules de granit. Ce soir on dort en « chalet », on nous présente le bar, la salle à manger, les 3 chalets, leur particularité : ils ont une porte d’entrée, mais il manque un mur et du lit on est en direct avec la nature.

Vendredi 12 août 

Réveil 6h30 par un employé qui nous amène dans un petit panier en osier un thé et des petits biscuits : le pré-déjeuner. On se prépare, petit déjeuner à 7h suivi d’une ballade jusqu’à des cascades, puis nous voilà repartis.

Après 25km de piste, on retrouve le goudron pour quelques km, puis de nouveau la piste. Comme d’habitude, la piste est peu roulante, mais tout le long elle est habitée, c’est comme un immense village. 

De nombreux enfants, très jeunes, courent après la voiture, ils répondent toujours à nos bonjours. Quand on s’arrête, ils acceptent volontiers des biscuits ou du pain même s’ils réclament « sweety, swetty » ou « money, money ».

 

Au Mutinundo Wilderness Camp, nous avons appris que pour la seconde fois, Bushlore nous a posé un lapin : le « Shoebill Island Camp » n’existe plus depuis plusieurs mois.

 

On a donc décidé d’aller au camp communautaire. On arrive et on nous dit : emplacement n°2 : en gros un bosquet d’arbres avec une pile de bois pour faire le feu. Nous sommes dans le parc de Bangwelu (cela signifie : l’endroit où l’eau et le ciel se rejoignent).

 

En saison humide, c’est un énorme marécage, en saison sèche, c’est une prairie avec des bosquets d’arbres et c’est tout plat.

On repère d’autres campeurs à 500m de nous, sur un autre emplacement. On a des toilettes communes (douche et WC). Il est l’heure de déjeuner, on sort le nécessaire.

Puis nous partons en visite dans cette immense plaine colonisée par de grands troupeaux de pukus (plusieurs milliers d’animaux).

La plaine brûle, on s’y est habitué et on roule dans le feu.

Au coucher du soleil on retourne dans notre camp. Le feu d’herbes est impressionnant dans la nuit.

 

 

Un gardien du camp vient voir notre installation, son accompagnateur nous installe l’eau : une poubelle avec un robinet sur un ingénieux support en métal et … il fait notre vaisselle.

 

On profite de la visite du gardien pour lui demandé un accompagnateur pour le lendemain pour aller à la poursuite du « Bec en sabot ».

Ce matin, debout de bonne heure pour aller à la chasse au Shoebill. Un guide passe nous chercher, un autre guide va chercher nos voisins. On part en voiture jusqu’à un village de pêcheurs. Après avoir garé les voitures, on part à pied dans le marécage. Pour traverser un bras d’eau, on prend une barque.

Samedi 13 août

On reprend la piste juste avant le coucher du soleil, on arrive à Kundalila Falls.

On est tous fatigué par le trajet. Après avoir traversé le village, on arrive au campement, en fait l’emplacement de camping c’est le parking du site.

Des sanitaires tout neufs, mais verrouillés et des sanitaires très anciens mais accessibles, mais pas d’eau. Nous qui rêvions d’une douche. Enfin, peut-être que quelqu’un va venir. On monte les tentes, on fait un super feu et Mayrig et Nico nous concoctent un très bon repas.

Nous ne sommes pas très rassurés, car nous sommes tout prêt d’un village. On se sent plus à l’aise parmi les animaux sauvages.

Après une bonne heure de marche, au détour d’un bouquet de roseaux, on découvre l’oiseau mythique. Les pêcheurs l’avaient repéré de très bon matin et l’ont pisté jusqu’au moment où on est arrivé, la vue de l’oiseau conditionne le pourboire. C’est un oiseau gris d’un bon mètre et qui impressionne par son regard reptilien. Après quelques centaines de photos (on a failli laisser Thierry qui n’en finissait pas), on repart.

On avait prévu de dormir 2 nuits sur place, mais on a vu le shoebill et il n’y a trop rien à faire. On décide donc de ne pas s’attarder et on reprend cette piste cabossée  et interminable en direction de Kafue.

Vers 14h on s’arrête pour un encas au bord du lac  Waka Waka. L’endroit semble calme et propice à la rêverie. Mais à peine est-on descendu de la voiture que nous sommes assaillis par des centaines de mouches et par un gardien venu de nulle part qui nous réclame une somme exorbitante pour l’occupation du camp dans lequel nous nous sommes arrêtés. Il n’y avait pas de barrière et tout semblait à l’abandon. Nous le paierons en nourriture.

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