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Jeudi 20 octobre

Départ vers 14h de la maison en direction de notre aéroport "favori" Frankfurt. Route longue et difficile à cause des bouchons et des averses permanentes. Arrivée à l’aéroport à 18h30. Ouf, dire que normalement il ne nous faut que 2h30  !! 

Vol correct, mais les hôtesses passent une seul fois pour repas et boisson et il n’y a pas de serviettes « rince doigt » dans le kit couverts qu’on nous donne. Repas bof.

Arrivée à AXUM. On remarque que les gens ont l’habitude de se bousculer pour récupérer leur bagage. Rencontre avec notre 1er guide, il semble sympa, on devait avoir un guide francophone, celui-ci baragouine 2 mots en français puis passe à l’anglais (explication : le guide prévu est malade : ça commence !!)

Quelques rues sont pavées, mais dans l’ensemble c’est de la terre battue en périphérie, seules les rues du  centre sont goudronnées. Après avoir traversé les faubourgs de petites maisons, on arrive au centre avec de nombreux immeubles (surtout des hôtels) en construction. Les échafaudages sont en bois. On arrive à l’hôtel (5 étages), on nous porte nos valises et c’est notre 1er « tip ».

La chambre n’est pas encore prête, on attend. Puis on se change rapidement et c’est la 1re visite : les mégalithes d’Axum. Impressionnants.

Vendredi 21 octobre  

Arrivée à Addis Abeba. On doit changer de Terminal et c’est mal indiqué. Premier contact avec la population, on prend un bus pour aller au Terminal 1.

 

On achète notre visa auprès d’une dame derrière une vitre découpée « à l’arrache » et couverte de traces de doigts. Puis on dérange 2 femmes en train de petit-déjeuner, elles doivent mettre le tampon sur le visa.

Attente assez courte et on embarque dans un avion à hélices de la marque Bombardier.

 

 

Paysages magnifiques : on survole un immense plateau entaillé de profondes vallées. C’est tantôt cultivé, tantôt aride.

Retour à l’hôtel pour le 1er repas : injira + chiro (galette de tef et purée de pois cassés pimentée). Sieste.

 

On repart vers 14h30 pour la visite des ruines du palais de la reine de Saba et de l’église Notre Dame de Tsion. L’église neuve est visitable par tous, la vieille église seulement par les hommes (ça commence bien).

 

Au retour, on demande au chauffeur nous déposer à 2 km de l’hôtel et on rentre à pied en flânant dans les rues. C’est agréable, on s’arrête boire une bière (très bonne). Retour à l’hôtel puis dîner dans un restaurant local (injira et légumes pour Valérie, injira et chèvre pour JF)

Samedi 22 octobre 

Lever de bonne heure. Valérie descend à la réception pour voir si le petit déjeuner est servi et reste coincée dans l’ascenseur au retour, heureusement pas longtemps. Petit déjeuner anglais.

Départ à 7h30 après avoir acheté une écharpe traditionnelle.

Paysages du Tigré avec des champs cultivés (céréales, tef, haricots, tomates,…) et des animaux sur le bord de la route.

Palais de Dongar

Champ de stèles

La pierre d'Ezana, sorte de pierre de rosette.

Le même texte est gravée guèze, sabéen et grec

Sainte Marie de Sion

Vive les tuk-tuk

Le centre-ville

On repart, On déjeune vers 15h en compagnie du guide très sympathique qui nous accompagne depuis la veille, on lui donne 2 sachets de vêtements et un de médicaments ainsi qu’un bon pourboire. Il est très content.

On arrive enfin à MEQELE vers 17h après avoir franchi plusieurs montagnes avec des panoramas vertigineux. On est hébergé à l’Axum Hotel, totalement impersonnel, le chauffeur nous laisse là après avoir fait le compte rendu de la journée à Naizgi, notre tour-operator. Il est convenu qu’on le voit demain matin à 8h30.

Petit tour en ville, mais comme on est dimanche, tout est fermé sauf les écrans géants avec retransmission du championnat anglais de foot. Diner très moyen à l’hotel à côté d’un groupe d’allemands qui ne respire pas la joie de vivre. On prépare nos affaires : demain on part pour le Danakil.

On quitte la route pour une piste et on visite la 1re église : Yéha Temple, une des plus anciennes du coin dont il ne reste que les murs principaux. Un petit musée est attenant à l’église.

La route est sinueuse, les points de vue vertigineux.

Yeha

pause déjeuner à Adigrat

A un arrêt photo, Valérie distribue des crayons à des enfants, c’est rapidement la bagarre générale. Ça change du Zimbabwé où des enfants s’étaient équitablement partagés un pain.

Arrêt repas dans un restaurant local à Adigrat

Gheralta Lodge

Gheralta Lodge. Magnifique avec une grande chambre en bois de santal et en pierre (déco minimaliste poussant la sobriété au maximum).

On dépose les bagages et on part pour  Enda Aboune Yémata Guh. Route goudronnée rappelant les routes de l’Utah, puis piste et enfin chemin pédestre sinuant entre les éboulis. On est accompagné d’un guide local et de plusieurs hommes prêts à aider...moyennant tips bien sûr. Ils sont sympathiques.

Et on arrive au pied de la falaise qu’il faut escalader pieds nus sur 10 m. Valérie s’équipera d’un baudrier car les « prises » sont difficiles à atteindre, l’escalade est plutôt réservée aux grands. On se retrouve sur une corniche avec le vide de 100m à nos pieds, encore quelques mètres et nous voilà à l’entrée de l’église-crypte dont les murs sont recouverts de magnifiques peintures très lumineuses.

Après une descente aussi vertigineuse que la montée, on repart pour le lodge, non sans avoir laissé un substantifique pourboire à nos aides.

 

Au lodge, point de vue sur toute la vallée entourée d’immenses montagnes semblant posées sur le sol.

Ce soir, repas italien avec lasagnes après un bon verre de vin rouge accompagné de nombreuses graines, on fera la connaissance de 2 françaises.

 

 

Dodo dans la grande chambre sentant bon le santal.

Dimanche 23 octobre 

 

Petit déjeuner correct avec marmelade de citron maison + 2 types de miels locaux. On peut partir pour Maryam Korkor et Aboune Daniel...

 

Départ avec ascension assez raide entre 2 falaises, puis on arrive sur un petit plateau et après, on attaque directement par un raccourci à travers sur le rocher même, on a doublé les françaises qui étaient parties bien avant nous. Au sommet, on a un panorama impressionnant sur toute la plaine.

Abuna Guh

Maryam Korkor

Daniel Korkor

L’église semi-monolithique de Maryam Korkor nous laisse découvrir ses nombreuses peintures plus ou moins bien conservées (les prêtres font souvent brûler des bougies). Puis on contourne l’église et on longe de nouveau une corniche, on arrive à l’église troglodyte de Daniel Korkor, la porte est minuscule (1,20m x 0,50m) ; de nouveau des peintures très éclatantes.

En redescendant, on croise un groupe de Français. Il est déjà midi. En route pour la prochaine église par une « gravel road ». Avec le véhicule « pourri » qu’on a, cela va tenir de l’exploit. Paysage de campagne cultivée et de montagnes désertiques.

 

On arrive à un pont un peu délabré : des jeunes ont démonté des planches. On se débrouille en inter-changeant les planches restantes. Les jeunes veulent nous rançonner, le chauffeur et le guide refusent.

Arrivée à l’église de Abrha Atsebaha, visite guidée, les peintures ont été réalisées sur de la toile de coton puis collées sur les murs, mais l’église a été en partie incendiée. C’est dommage.

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