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GENESE

Comme tous, le COVID a chamboulé nos plans. Normalement nous devions aller à Madagascar pendant un mois, projet reporté à l’année prochaine. Seulement, n’ayant jamais arrêté de travailler, malgré le confinement et le Covid j’avais réellement besoin de faire une « pause ».

Souhaitant limiter les risques de restrictions de déplacements nous ne quitterons pas l’Europe en nous centrant sur des endroits que nous avons toujours voulu visiter, mais habituellement trop fréquentés pour nous. Il y avait la Suisse avec ses montagnes et ses trains de légende, l’Islande et les îles Grecques.

Au final c’est l’attrait du soleil qui l’a emporté … enfin surtout auprès de madame !

Nous avions « entrevu » Santorin et Myconos lors d’une croisière en méditerranée en 2007 avec les enfants. Nous avions adoré … sauf la fréquentation !

Le premier élément à choisir est le point d’entrée, accessible en avion. Il y a Santorin et Myconos dans les Cyclades. Comme je rêvais de revoir la caldera de Santorin, le choix fut rapide.

Ensuite je voulais des îles peu fréquentées ne nécessitant pas de trop long trajet en ferry. Sur 2 semaines 3 îles m’a paru être le bon choix. Avec le recul je confirme que c’est un bon dosage.

Je me suis beaucoup servi du site Hellenica et Cycladen.be, qui sont très bien, pour faire mes choix.

 

La première sera Anafi, dans la catégorie « peu fréquentée » elle est très bien placée, en plus elle est petite, montagneuse et avec de belles plages. Une des raisons de sa faible fréquentation est le peu de liaison maritimes, ce sera donc à partir de cette contrainte que s’articulera le voyage.

Le second choix sera Astypalea car il y a un aéroport pour repartir, en plus c’est aussi une île peu fréquentée par les étrangers. Elle fait partie des Dodécanèse mais géographique se trouve proche des Cyclades.

Amorgos se glissera très naturellement entre les deux.

Une fois le planning établi j’ai réservé les vols chez Volotea qui a le bon goût de partir de Strasbourg … mauvais choix car les vols seront annulés 2 semaines plus tard.

Je me suis retourné vers Easy Jet qui part de Bâle Mulhouse, finalement tout aussi proche de chez nous que Strasbourg. Il faut dire qu’en Alsace nous avons la chance d’avoir pas mal d’aéroports dans un rayon de 3 heures autour de chez nous (en plus des deux précités il y a surtout Zurich et Frankfurt).

Nous ferons donc BSL – Athènes – Santorin puis Astypalea – Athènes – BSL.

J’ai réservé par internet en direct les pensions :

Villa Kalamiotissa pour Anafi

Emprostiada Traditional Guest House et Pano Gitonia pour Amorgos

Studio Killindra pour Astypalea

Je réserve aussi une voiture à Amorgos puisque l’île est assez grande … et au final, suite à un échange avec mon logeur, également à Anafi.

 

Le roadbook sera assez rapide à établir … tant mieux car je n’ai que très peu de temps disponible, relancer mon entreprise suite au Covid-19 a accaparé tout mon temps.

Itinéraire

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SANTORIN

Mercredi 22 juillet

On est parti le mercredi 22 à 6h20 du Bâle Mulhouse

Lever 3h30, départ 4h de la maison, arrivée à 4h45 à l’aéroport.

Peu de monde à l’aéroport, tout le monde masqué, gel partout, bref ça inspire confiance. 

Easy Jet de son côté a adapté ses procédures et fait les choses sérieusement 

Avion impeccable, décollage à l’heure, arrivée à Athènes sans souci, c’est vide, pas de problème pour passer la douane.

Recherche d’un endroit pour déjeuner, il n’est que 10h30, mais on a faim. On prend un feuilleté aux épinards pour Val et un sandwich classique pour JF.  L’aéroport d’Athènes c’est déjà plus « approximatif », tout le monde ne respecte pas le port du masque, mais dans l’ensemble ça va.

Vol suivant sans encombre, arrivée à Santorin à 14h45.
Notre ferry est à 2h30, donc on a donc 9/10 heures à passer à Santorin.
En revanche faute de temps et d’informations je n’ai rien organisé. Mon problème était comment circuler à Santorin et surtout quoi faire avec nos bagages. Je pensais louer une voiture à l’arrivée à l’aéroport et la rendre au port le soir. Malheureusement aucun loueur n’a accepté que je laisse la voiture au port et la courte durée de location ne les intéressait pas du tout.
Du coup nous avons pris un taxi jusqu’à Oia à l’extrémité Nord de l’île. Peu de touristes, surtout des français.

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La vue est toujours aussi belle.

Après la visite de Oia et ses rues « commerçantes » nous voulions rejoindre Fira à pied, mais visiter l’île en trimbalant une valise, ce n’est pas super génial. On ira jusqu’à Finikia. Là une jeune femme à qui on avait demandé les horaires des bus a eu pitié de nous et nous a amené jusqu’à Fira.

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Après la visite de Oia et ses rues « commerçantes » nous voulions rejoindre Fira à pied, mais visiter l’île en trimbalant une valise, ce n’est pas super génial. On ira jusqu’à Finikia. Là une jeune femme à qui on avait demandé les horaires des bus a eu pitié de nous et nous a amené jusqu’à Fira.

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Petit tour dans la ville (les rues sont pavées). Arrêt dans un bar tenue par des mamies pour un petit cocktail avec une magnifique vue sur la caldera, puis on mangera des souvlakis au poulet dans un petit restau. A l’origine nous en avions choisi un autre mais il était fermé suite au Covid …
Ce sera notre 1er vrai repas de la journée.

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On voit les cabines qui amènent les touristes de l'ancien port qui servait de point de déchargement des paquebots

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A 20h on prend un taxi pour le port. Descente vertigineuse. On attendra jusqu’à 2h30 du matin le ferry pour Anafi. C’est long … surtout quand le ferry arrive avec 1 heure de retard ! Le ferry est le Blue Star Patmos, il est sacrément impressionnant.

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Le Spartacus, c'est ici qu'on a été accueilli pendant les longues heures d'attente.

Ils font aussi consigne pour les voyageurs. A proximité il y a aussi des loueurs de voitures.

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Arrivée du ferry et descente des semi-remorques, puis des voitures et des gens, c’est un ballet impressionnant. 
On embarque, les salles passagers sont vides, on se trouve un canapé confortable pour faire une mini sieste, il n’y a qu’une heure et quart de traversée.

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Ce fut un plaisir de revoir Santorin, mais il faut bien admettre que ça fait trop « carte postale » pour nous. Même si en ce moment il y a peu de touristes, par rapport « à la normale », les boutiques touristiques sont bien trop nombreuses pour qu’il y ait une ambiance « authentique ».

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