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FLORES

8ème jour, mercredi 5 août,

 

 

en route pour Flores, nous quittons l’hôtel vers 5h30 du matin avec une « breakfast box », décollage à 7h10 pour Ende en faisant escale à Labuan Bajo.

 

Flores est très différente de Bali pour les paysages, les habitants (typés plutôt mélanésiens avec des adeptes rastafari), la religion (Bali est la seule île bouddhiste et Flores est la seule catholique d’Indonésie).

 

Le tourisme est encore embryonnaire et les hébergements sommaires et peu nombreux. Bref, c’est une facette très différente de l’Indonésie que nous avions envie de découvrir. En revanche, les étapes touristiques sont bien balisées, le tour de l’île c’est Maomere-Kelimutu (volcan)-Ende-Riung-Bajawa-Ruteng-Labuan Bajo. Dans ce sens ou dans l’autre.

Politique d'incitation à limiter les familles à 2 enfants

Pour cette partie du voyage, nous sommes passés par une agence locale, Flores belle étoile Komodo, tenue par Andres Dagomes qui parle français.

Les autres couples rencontrés voyagent avec la même agence. Nous avions retenu cette option car nous n’avions pas envie de passer du temps à trouver un chauffeur (ça se fait très facilement d’après un jeune couple rencontré), à négocier un prix et surtout à rechercher un hébergement le soir (on a croisé quelques touristes routards en galère).

Nous avons donc retenu l’option « chauffeur anglophone » et demandé Edel qui nous a été recommandé sur Voyage Forum. Nous aurons Fanny. De même, les hébergements ne seront pas forcément ceux indiqués sur notre programme, il paraît que c’est « normal et fréquent » d’après ce que nous dira Andres, rencontré le premier soir et chauffeur-guide de Béatrice et Nicolas.

Nous ne ferons pas tout puisque nous commençons par Ende, mais nous croiserons régulièrement les mêmes touristes.

En particulier, nous retrouverons avec joie Béatrice et Nicolas dont nous avions fait connaissance à Keliki et se joindront à nous un couple et son fils de 19 ans, voyageurs au long cours (6 semaines) et un autre couple avec un fils de 11 ans pour lesquels ce voyage est le second en Indonésie. Les soirées se passeront agréablement devant une Bintang.

Enfin, nous voilà parti avec notre Fanny, le Kéké du coin qui commence la conversation par deux trois blagues graveleuses. On lui fait comprendre que ce n’est pas trop notre tasse de thé. Fanny s’acquittera correctement de sa tâche de chauffeur (il n’est pas guide, dixit Andres) même si de temps en temps il traine un peu la patte. Premier stop pour acheter « un plateau repas » dans un warung le long de la route.  

 

Deuxième stop, sur une plage de galets bleus et de sable volcanique noir (Valérie remplit une petite bouteille et ramasse quelques galets) où nous déjeunerons.

Puis nous voilà dans la montagne, nous devons passé de la côte sud (Ende) à la côte nord (Riung). La route est tantôt étroite et défoncée, tantôt très large et toute neuve, tantôt en travaux. Les habitations rencontrées sont plus sommaires qu’à Bali, il n’y a plus d’exubérance ni de temples, ça semble plus pauvre. On croisera peu de voitures. Au loin, sur la côte, nous apercevrons de nombreuses mosquées, les musulmans s’installent en force, l’intérieur des terres reste catholique. Nous arriverons en fin d’après midi à Riung

J'ai bien aimé photographier les maisons Florésiennes

Comme on le voit Florès est beaucoup plus aride et pauvre que Bali.

LA MER !!!!!

Installation à l’hôtel    , ce n’est pas celui qui était prévu. Logement vaste mais très sommaire : un lit avec seulement un seul drap, pas de couverture ni de couvre lit, pas de chaise ni de table, un lavabo dans un coin à plus d’un mètre du sol et des interrupteurs à 70 cm du plancher. La douche/WC est relativement grande et toute neuve, mais on n’aura pas d’eau chaude.

 

Nous partons faire un petit tour sur le ponton pour regarder la mer et les bateaux qui rentrent et dégustons un jus de fruit au bar « Rocorico », bien sympa tout ça.

 

Le soir nous retrouvons les autres voyageurs de Belle Etoile. Diner cordial pendant lequel nous échangerons sur nos visites autour de poisson grillé au « Café Del Mar ».

C'est ici que nous avons dormi (presque en face du Café Del Mar)

Ne cherchez pas les meubles ... il n'y en a pas !

WC / SDB tout intégré

Bateau de pêche

Si vous ne savez pas quoi faire de vos tongues ...

9ème jour, jeudi 6 août,

 

 

croisière dans le parc des 17 îles où on ne visite que 3 îles. Après une petite attente sur le ponton : le guide qui devait nous accompagner n’était pas là, un autre a du prendre sa place, mais avait oublié notre pique-nique. Enfin, nous voilà dans un bateau pour nous tout seul avec un guide rasta fort sympathique.

 

Après ¾ d’heure de bateau, on aborde la 1ère île. C’est paradisiaque : sable blanc, cocotier et quelques barques multicolores. Le guide nous fait signe de nous équiper avec masque, palmes et tuba et on plonge à une centaine de mètres du rivage. C’est aussi paradisiaque dessous qu’au-dessus.

On arrive sur l’île où nous retrouvons plusieurs français. Là c’est farniente : on a le choix entre « snorkling », bronzette, trempette ou découverte de l’île.

On commencera par la dernière option, on essaiera de faire le tour de l’île, mais on sera arrêté par des rochers qu’on ne veut pas escalader et on fera notre première rencontre avec les habitants de l’île : des chauves-souris grosses comme des chatons avec une envergure d’environ 70 cm, impressionnant !!  

 

Puis nous prendrons les autres options en attendant le repas : poissons grillés (nous aurons un thon) au feu de bois (de l’île, je ne sais pas combien de temps cela va pouvoir durer), salade, légumes cuits et fruits.

Après un petit repos allongés sur le sable mais à l’ombre, nous repartons pour la 2ème île. Même chose, on saute par-dessus bord avant d’arriver, de nouveau repos sur la plage.

Enfin, nous partons pour la 3ème île. Nous n’accosterons pas car l’île est colonisée par les chauves-souris géantes. Elles sont accrochées par milliers, têtes en bas. Elles remplacent les feuilles des arbres. Elles sont facilement apeurées par les bruits et s’envolent par bande en passant juste au-dessus de nous. On se croirait dans un film de vampires. Heureusement ces animaux sont frugivores.

Puis retour à terre et arrêt au « Rocorico » pour un jus de fruit et une bière pour notre guide. Ce soir, nous dégusterons un barracuda grillé en buvant une bonne bière (des plaisirs simples, quoi !!).

10ème jour, vendredi 7 août,

 

 

direction Bajawa par une route en très mauvais état. Arrêt baignade dans les sources d’eau chaude de Soa, ambiance ancienne station thermale, gloire du passé. Quelques touristes et de nombreux locaux venus en famille se laver. Une cascade d’eau très chaude rencontre une rivière d’eau froide sur des grands rochers plats, il suffit de se positionner au bon endroit pour choisir la température souhaitée et se laisser « masser » par le torrent. Nous essayons aussi la piscine naturelle d’eau très chaude en amont de la cascade. C’est très brûlant

L’après midi étant juste entamé, nous demandons à Fany de nous conduire au village de Wogo que nous visiterons accompagnée par une habitante qui s’est initiée à l’anglais pour les touristes. C’est le moins touristique des villages Ngada que nous visiterons.

Vers 14h30, après 6h de voyage pour 250 km, nous arrivons à Bajawa, ville relativement importante et capitale du pays Ngada. Nous sommes en altitude et il fait frais. L’hôtel      où nous logeons a été construit par les chinois, à la chinoise. Chambres très vastes, plafonds très hauts, couloirs où on pourrait circuler en voiture. C’est le meilleur de la ville.

Ces villages ont la particularité d’être construits sur un grand rectangle avec une place centrale, les maisons sont sur petits pilotis et recouvertes d’un énorme toit de chaume sous lequel s’abrite les esprits des ancêtres.

Les murs des maisons sont recouverts de mâchoires et de cornes de buffles sacrifiés. Sur la place, des représentations des ancêtres mâles (mâts sculptés de 3 m de haut) et de la mère de tous les ancêtres (petites maisonnettes carrées à toit de chaume). Il y a une maison et une représentation des ancêtres par clan (une dizaine par village). Puis nous irons visiter l’emplacement de l’ancien village après avoir traversé une magnifique forêt de bambous. Il ne reste plus que les pierres tombales qui ressemblent un peu au dolmen breton, avec un empilage de plusieurs pierres plates et des pierres verticales fichées dans le sol.

Ces villages sont une des raisons qui m'ont amené à choisir Florès alors on n'allait pas se priver ...

Puis nous irons visiter l’emplacement de l’ancien village après avoir traversé une magnifique forêt de bambous. Il ne reste plus que les pierres tombales qui ressemblent un peu au dolmen breton, avec un empilage de plusieurs pierres plates et des pierres verticales fichées dans le sol.

Qu'est-ce que c'est beau une forêt de bambous ...

Au retour nous irons faire un tour au marché situé à deux pas de l'hôtel et le soir nous retrouverons nos compatriotes habituels et iront diner avec eux chez Dito’s (très bon mais très longue attente). Qu’est ce qu’il fait froid !!!

11ème jour, samedi 8 août,

 

 

promenade dès le lever du jour sur le sommet du volcan Wawo Muda. Nous prendrons un guide local pour nous montrer le chemin à l’aller, puis nous débrouillerons seul pour le retour

. L’ascension est plaisante à travers les plantations de café, puis nous arrivons en vue d’un 1er cratère cultivé depuis longtemps, puis un 2ème cratère au fond duquel se trouve un lac de soufre, nous verrons bien la couleur jaune, mais le lac est sec.

La vue est imprenable sur Bajawa et sur le majestueux volcan Ineri

En reprenant la route de Bajawa, nous nous arrêtons sur un grand marché tout neuf, tout aménagé mais presque vide, où nous achetons des cacahuètes et des noix de muscade. Une escale à Bajawa pour le déjeuner (chez Lucas), puis nous partons pour de nouveaux villages Ngada

Grains de café

. Le 1er Bena est très impressionnant par sa taille, le nombre de touristes et les murs d’enceinte qui crachent de la musique en inondant toute la vallée. Nous louons les services d’une habitante pour qu’elle nous emmène jusqu’aux villages de Tololela, difficilement (voire impossible) accessible en voiture et de Gurusina. Une promenade tout en descente sur les contreforts de l’énorme Ineri à l’ombre d’immenses arbres, bambous, palmiers et autre feuillus. Nous faisons juste un petit tour dans chaque village après nous être acquittés des taxes de visite

Toute la partie haute est réservée aux esprits

Stèles des ancètres

Le petit pointu représente le père du clan et la petite maison la mère

Traditions et ... modernité 

Tololela

Gurusina

Le petit guerrier représente la maison patriarcale, la petite maison la maison matriarcale et les trophées la richesse du propriétaire

Après l’effort, le réconfort : des sources d’eau chaude de Mengeruda. Celles-ci sont très touristiques (étrangers) et très peu de locaux, sauf les guides et les chauffeurs. Elles n'ont de loin pas le charme de Soa.

 

Après le bain, une bonne noix de coco pour se rafraichir et se sustenter.

Ce soir, nous dinerons tous les deux dans un petit restaurant le Camelia que nous avions réservé à midi. Cela nous a permis d’avoir de la place, de ne pas trop attendre (ils sont facilement débordés dans le service et très peu de personne parle anglais) et d’être servis avant la panne de courant (très fréquente à Bajawa).

 12ème jour, dimanche 9 août,

 

 

temps variable avec pluie. Route longue jusqu’à Ruteng avec peu de  choses intéressantes à voir à part une vue sur un cratère tellement noyé dans le brouillard qu’on ne sait pas que c’est un cratère et de belles rizières en terrasse que nous approcherons à pied. Arrêt chez un copain rasta de Fany qui guidait un jeune couple de français. Fany nous fait une démonstration de son agilité en escaladant un cocotier pour nous décrocher des noix de coco toutes fraiches. Nous en dégusterons l’eau.

Magnifiques rizières où nous serons tout seuls

Nous arrivons à Ruteng sous un ciel gris et nous installons au monastère Sainte Catherine. Chambre monacale et propre dans laquelle nous déposerons juste nos bagages. Nouvelle panne de courant. Nous décidons d’aller nous promener et là, nous faisons la connaissance de jeunes pensionnaires qui ont le devoir d’aller à la rencontre des étrangers afin de pratiquer l’anglais ou l’allemand. C’est assez cocasse d’échanger avec eux et très sympathique. Pour le dîner nous irons au « café Agapé » où nous dégusterons d’excellents calamars frits.

13ème jour, lundi 10 août,

 

 

temps variable avec pluie.

Un petit tour à Colo Curu puis au "village" de Pu'U et c’est reparti pour la dernière étape. De nouveau, peu de chose à voir sur la route si ce n'est les belles rizières circulaires de Cancar.

 

 

Pu'U village à Ruteng, 3 maisons qui se veulent un peu écomusée

Colo Curu, beau point de vue à Ruteng en face du couvent

Les magnifiques rizières circulaires de Cancar

Nous emprunterons une route totalement défoncée pour nous rendre dans le fond d’une vallée et après 2 km de marche en descente sur de minuscules sentiers découvrir une impressionnante cascade où nous ferons trempette.  

Nous arriverons à Labuan Bajo peu avant 17h. Un « au revoir » cordial à Fany et une photo souvenir et nous prenons possession de notre chambre au Blue Parrot. C’est un B&B installé par une canadienne amoureuse du coin. Le B&B est très bien situé en haut de la falaise, à proximité du port avec une magnifique vue sur la baie. La chambre est vaste et se veut d’un design sobre, mais il y a quelques ratés.

 

 

 

Nous partons à pied à la découverte de la ville, d’abord le marché aux poissons reconnaissable à son odeur, puis les restaurants, centres de plongée, hôtels et magasins de souvenirs

Labuan Bajo est une ville de touristes occidentaux et le départ pour les croisières et les plongées dans le parc de Komodo réputés pour ses fonds marins.

Nous dinerons au « Méditerranéo », bon poisson même si on a la nostalgie de celui de Riung.

 

 

Retour à l’hôtel par des rues peu éclairées avec des trottoirs défoncés, et paf ! Valérie se tord violemment la cheville, un énorme œuf sur la malléole. Elle rentrera tant bien que mal à l’hôtel. L’hôtesse n’a pas la glace tant attendue car le frigo est en panne, elle a juste une huile de massage pour douleur musculaire et de strap, on fera avec.

La blessée en convalescence ...

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